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Félicitations à PALISTRO
Hello les aficionados !
Pour cette semaine, ce sont deux anonymes qui auront pourtant marqué leur époque et qui méritent d’être célébrés en ce 14 octobre : AKBAR LE GRAND, qui après avoir soumis les royaumes musulmans et hidous du PENDJAB et de l’INDE fonda le plus puissant empire qu’ait connu la péninsule, qu’il dirigera toute la 2è moitié du XVIè siècle. A une époque où l’Europe se déchirait dans des guerres de religion entre chrétiens, AKBAR instaure la tolérance et une relative égalité dans son empire, ce qui peut être source d’inspiration et d’espoir pour nos sociétés actuelles…
Plus près de nous Jules RIMET (un français, né le 14 octobre 1873), n’hésitant pas à s’opposer à la doctrine éthique et philosophique du sport de l’époque imposée par les élites bourgeoises, oeuvra pour la professionnalisation des sportifs afin que les joueurs de classes populaires puissent acéder aux compétitions de haut niveau. Jules RIMET créera la FIFA, et est à l’origine de la coupe du monde de football qui, ironie de l’histoire, ne sera pas gagnée par la France avant un soir de juillet 1998…
Et s’il y avait bien du foot ce lundi à la télé, il y avait aussi une manche du championnat de poker d’Ingrandes, comme tous les lundis.
D’ailleurs, l’un n’empêche pas l’autre, et on peut suivre les deux en même temps avec nos smartphones qui nous rendent idiot…
De notre côté, nous étions 16 joueurs, des hommes et des femmes avides de conquêtes, de richesses et d’espoir de victoire étaient présents ce lundi.
ASTYPIQUE eut à peine les temps de chausser ses crampons qu’il prenait déjà un carton rouge. C’est arrivé si vite qu’il n’apparaît même pas sur la feuille de match récapitulative.
Eh oui, vainqueur un jour à Ouzilly (bravo), premier sorti la fois suivante, tel est son destin !
Beaucoup d’action et de jeu en table 2 également, entre PALISTRO qui recevait un As quatre mains sur cinq, BREIZHELL’AS qui lui les touchait par deux directement (trois fois dans la soirée!!) ou alors kickés d’un roi ou d’une dame, et THOMAS dont les mains s’accordaient si bien avec les boards (full, couleur max…), ça envoyait fort !
Si bien que MOABEN, LIO et PATTOUX perdirent de substantielles plumes.
Aussi quand ce dernier vit deux têtes alors que LIO avait payé une relance sur BREIZHELL’AS, il tenta le tout pour le tout sur un coup de tête.
Payé par LIO qui avait AK vs KJ, rien sur le board pour sauver le soldat PATTOUX.
Ce fut le début d’une valse à deux tables, sur un rythme endiablé.
En table 1 ce n’était sans doute pas le coup que BONO aurait voulu mettre à TCHINKIES, mais celui qu’il lui mit après avoir touché sa double paire 42 au flop lui fit mal aux dents et au moral.
Heureusement pour lui qu’il n’y avait plus de blabla car ni trains vers Tours à cette heure, sans quoi il aurait dû le prendre, ou courir derrière la voiture…
En table 1, GILBERT PALISTRO constata qu’il gagnait plus souvent des coups sans regarder ses cartes, à l’aveuglette comme il dit.
Après tout pourquoi ne pas jouer comme ça, vu que ça marche ? C’est comme quand on fait une grille de paris sportifs au pif, et qu’on s’aperçoit qu’on a plus de bons résultats qu’en ayant joué de manière réfléchie. Ca fait peut-être mal à l’égo, mais c’est bon pour sa bourse.
PALISTRO faisait ainsi valser MOABEN, puis THOMAS, toujours atteint par ce fameux syndrome de la deuxième meilleure main, que les vrais joueurs de poker connaissent bien.
Avec tout ça, BAMAKO venait de gagner cinq places, le top 10 était assuré, 22h étaient passées et notre vaillant travailleur se lève à 5h le matin.
Et puis, sa femme l’attend, du coup il s’envoya une première fois en l’air avec les 5k qu’il lui restait, et prit son bon de sortie chez LIO, tout heureux de revenir au stack moyen.
Lequel, emporté par son élan et une tempête bretonne, relança pré-flop à 2K, un flop que BREIZHELL’AS au bouton imposa de voir pour 4K. Déjà ça puait. Pourtant LIO envoya ses 14K restants avec la 2è paire du board (un 9), payé illico par BREIZ LES AA, qui les avait…
Nous venions donc de perdre 7 joueurs en 20 minutes, et la table finale commença à 22h08 (un record cette saison), avec LIO en dealer !
A défaut de jouer avec ses jetons, il pourra tripoter des cartes.
A un moment, KANTESCINO et BONO échangèrent en pokérien, un mélange de français, d’anglais, d’espéranto, une langue totalement inconnue pour ACCRAS et MR SMITH, qui les regardaient avec des yeux globuleux de poissons rouges, comme pour mieux comprendre la conversation. Ils y perdirent en tout cas leur concentration et leur latin, et rejoignirent bientôt la tribune des spectateurs.
BONO, qui jouait et survivait toujours avec les jetons de TCHINKIES, ne se méfia pas de son nouvel ami KANTESCINO, qui le planta à la première occasion avant de faire lui-même don de ses jetons à NICO.
NICO, dont on n’a pas encore parlé, le mérite pourtant. Laissé en slip (à ce stade on ne peut plus parler de short stack!) en début de partie, il sut sortir de sa zone de confort pour signer la remontada de la soirée, et entama la TF en co-cheap leader avec BREIZH LES AS.
Privé de cartes jouables une bonne partie de la TF, il fit le dos rond et était toujours là pour savoir sur quelle marche du podium il allait monter, bien que son stack ait considérablement fondu.
Dans une adaptation interminable de la scène finale du Bon , la Brute, le Truand (ou bien est-ce le Truand, le Truand, le Truand ?), nos trois cowboys battaillèrent plus d’une heure durant, le temps que la musique s’arrête et que les colts se dégainent. Les regards se croisaient, les jetons s’échangeaient gentiment, sans trop de relances, et nos trois lascars étaient plus ou moins à égalité.
PALISTRO repris alors sa tactique de l’aveuglette (eh oui, c’est comme ça le poker”), et NICO fut le premier à céder. Belle troisième place pour lui, nul doute que ce podium ne sera pas son dernier. Et puisque ça marche, autant continuer !
Du coup BREIZHEILLA ne savait plus comment jouer, et finit par tenter quelque chose avec K4 ; payé (après avoir regardé ses cartes) par PALISTRO avec KJ, qui cloture ainsi cette partie dans les temps, juste avant minuit.
Deuxième deuxième place pour BREIZHEILLA, très régulier cette saison, et première victoire pour PALISTRO, un joueur quelque peu déconcertant mais très sympatique, qui ambiance la table et transmet sa bonne humeur. Tout est possible au poker comme au foot, un doublé de PALISTRO la semaine prochaine comme un doublé de KOLO MUANI ce soir…
En attendant la semaine prochaine….
Pokeristiquement vôtre
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