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Félicitations à Gérald et bienvenue à Pascal dès sa première manche en HU
Hello les aficionados !
Son nom à lui, vous le connaissez forcément. C’est un 23 septembre (en -605) que NABUCHODONOSOR II était couronné Roi de Babylonne. Roi bâtisseur et conquérent, il n’aura de cesse d’embellir cette capitale antique (et mythique), en créant notamment les jardins suspendus de BABYLONE (une des sept meveille du monde antique) ou en faisant édifier la Tour de BABEL (un cube de 90m de côté quand même).
Habité par la folle ambition de marcher dans les pas de son illustre prédécesseur, notre Roi à nous, NABUCOCONOSOR, semble bien décidé lui aussi à bâtir sa légende et monter d’édifiantes piles de jetons, quoi qu’il en coûte. Ainsi il ne lésine pas sur les moyens, il fonce, et tant pis si une tour s’effondre à un moment donné, il se remet immédiatement à l’ouvrage et deux repoussent presqu’aussitôt.
C’est ce qui lui arriva en début de partie. Bien inspiré d’avoir accumulé un joli pactole, il surrelança ASTYPIQUE à 2000 (blinds à 50-100!!), qui paya quand même avec son K9 (off, dois-je préciser?). Lequel ouvrit à 2000 sur un dangereux flop JQK. COCODONOSOR avait tout juste annoncé une relance à 6K que notre LOUSTIC annonça « TAPIS » (environ 15K). Diantre. Après une bonne réflexion, COCO paya, surtout parce qu’il avait déjà beaucoup engagé, et eut la bonne surprise de se voir devant avec son AK. Mais un 9 river sauva ASTYPIQUE tandis que COCO, dans un flegme et un détâchement incroyables, ne broncha pas.
Mais tel un chasseur laissant un sursis à sa proie, il devait savoir qu’il la retrouverait tôt ou tard, et finira par la croquer sur une paire de 9 brelantée, qui embarqua BLANCHE NEIGE aussi. Il était 22h, et nous étions encore 16 (19 au départ, avec deux nouveaux que j’en profite pour saluer, THOMAS et KANTESCINO).
Au cours de cette manche, il ne fallait pas avoir sa langue dans sa poche, mais le coeur bien accroché, si.
D’abord parce que les coeurs n’arrêtaient pas de sortir sur les boards (du moins pour ce qui concerne la table1), qui en comptaient souvent deux dès le flop, un troisième à la turn, et un quatrième river. De quoi ruiner des doubles paires (ou pas, n’est ce pas PALISTRO?) ou des quintes, qui ne valent plus grand chose après ça.
En table2 BONOBO, qui on le sait préfère brouter, compta plutôt sur un bouquet de trèfles qui lui offrit une quinte flush malgré une main de départ poubelle (10-5 off, mais voilà ce qui arrive quand on laisse rentrer BB dans un coup sans relancer). Malgré ce cadeau du ciel, BONO se trouva fort dépourvu de jetons quand la réunification fut venue. Mais vous vous doutez de la suite, la moule sortit ses griffes et s’accrocha à son rocher (« Non, je ne veut pas mourrir!!! ») jusqu’à ce que la roue tourne (finisse par tourner, merde j’en viens à faire du Ribéry!) et qu’il se retrouve avec les AA. Trois ou quatre autres belles mains et coups de chatte plus tard, on retrouvera BONO à l’assaut de la tour de Babel, à la tête d’un magot de plus de 50K. Mais comment fait-il???
COCO et BONO connurent des destins assez similaires ce soir, avec des hauts le coeur à force d’enchaîner les montagnes russes (et des combi improbables, quinte flush pour BONO, carré de J floppé pour COCO!!). MOABEN lui n’en connu qu’un, mais il lui fut fatal. Faut dire qu’il n’était plus très concentré sur son sujet notre champion. Déjà, se retrouver face à Mme SMITH et risquer de croiser son regard hypnotique c’est compliqué, mais quand elle prend une grande inspiration et fait sauter les boutons de son corsage là ça devient carrément injouable pour notre JOJO (qui au passage en oubliera de remonter sa braguette, oui je sais tout ceci n’a que peu de rapport avec le jeu, mais cela méritait d’être retranscrit).
J’en reviens donc au jeu, et au drame. COCO ayant dû s’absenter pour satisfaire un besoin naturel comme on dit pudiquement, c’est son voisin de gauche qui deala à sa place, en l’occurrence LIO. Vous devinez la suite.
Malgré une mise en garde de ce dernier, MOABEN s’engagea quand même dans ce coup, d’autant qu’il avait l’occasion de sortir PATTOUX, ce qu’il ne se refuse jamais. Comme à son habitude, PATTOUX n’attendit pas la river pour s’envoyer en l’air, comme à son habitude MOABEN le suivit et se félicitait d’être devant, et comme à son habitude, LIO le poignarda d’une river assassine!!
Tout comme ce résumé, la partie s’étirait en longueur, il fallut patienter encore 20′ pour commencer la TF, le temps que KANTESCINO tacle (KANTE…)THOMAS.
Un autre THOMAS était bien présent en TF, mais il tomba sur un os, en effet PATTOUX était armé sur ce coup là, et ne laissa pas passer l’occasion de flinguer Mr SMITH. Les blinds commençaient à piquer sérieusement, et comme tout le monde se tenait plus ou moins, beaucoup tentaient leur chance en envoyant la boîte pré-flop, ce qui s’avérait fort rentable.
LIO notamment fit le coup une bonne dizaines de fois, malheureusement (ou pas) personne ne voulu le faire doubler, lui qui en aurait eu tant besoin. Aussi, après une succession de poubelles, il décida de tenter sa chance et de rebondir sur BONO (le roi du rebond) avec 57, en plus coloriés à coeur. Mais ni les coeurs ni rien ne vint sauver LIO, qui signe sans regret pour cette 6è place inespérée au vu de sa partie.
Minuit était passé, et cinq joueurs avaient encore des jetons et donc des prétentions. Sentant sa suzeraineté menacée, COCODONOSOR reprit les armes et son destin entre ses mains. Il se retrouva successivement en duel face à PALISTRO, PATTOUX, puis BONO, avant de convoquer KANTESCINO pour le dessert.
Dans notre royaume, la coutume veut qu’on laisse gagner les nouveaux, histoire de leur donner l’envie de revenir et l’illusion qu’ils sont bons (et qu’ils pourront remporter d’autres batailles dans une ambiance sympa). Mais il était fort tard, et notre Roi, déjà couronné la veille au Jaurès, était fatigué, autant qu’il avait envie et besoin de conforter son autorité et son avance au classement. Une paire de 9 servie était une main plus que légitime pour porter l’estocade, et tint bon sur le le K8 de KANTE. Bravo à COCOBOY qui signe sa première victoire (de l’année) à Ingrandes, qui plus est assortie de sept outs, un carnage qui lui permet de creuser l’écart sur LIO.
Bravo aussi à KANTESCINO pour cette première fracassante, qui ne demande qu’à être confirmée.
Bonne fin de semaine, au plaisir de vous lire et d’échanger des jetons lundi prochain.