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Félicitations à Jacky

Hello les aficionados !

21 joueurs présents ce soir, vous comprendrez donc que je n’aurai pas la place pour pour la minute historico-culturelle. Enfin, c’est surtout que pour trouver un évènement sympa qui s’est passé un 7 octobre, c’est pas simple. Trois tables donc, aussi pleines que…non ça non plus je ne peux pas, pour un nouveau record d’affluence cette année à Ingrandes. J’en profite pour remercier THOMAS et CECILIA qui nous ont (encore) régalés ce soir, et à qui nous souhaitons bonne chance pour leur cagnotte et leur projet.

Ambiance speed dating en table 2 où Jean-Claude PALISTRO, avec un P comme PALISTRO, était convaincu d’avoir une ouverture avec Mme SMITH, qui comme par hasard s’était assise à sa droite. Si ce n’est pas un signe…Malheureusement pour lui, celle-ci déclina sa proposition, mais accepta bien volontiers ses jetons…

 La table 1 n’était pas en reste. Boosté par la vente d’une cuisine dans l’après-midi (ce qui lui ne était pas arrivé depuis deux mois), BREIZHELLA offrit une tournée générale à sa table. Mettre le client en confiance avant de lui vendre ce qu’on veut s’avère souvent être une stratégie payante. Même KANTESCINO et COCOBAT, pourtant pas des perdreaux de l’année, se firent avoir et plumer, c’est dire. Et en table 3, nos tourangeaux diaboliques n’étaient pas à la fête, TCHINKIES par manque de cartes jouables, BONO par manque de…

BAMAKO justifia son retard par le fait qu’il avait honoré Madame avant de venir, et comme souvent dans ces cas-là il eut un retour de bâton si je peux dire, on le sentait fatigué. C’est LIO, souvent bien servi et avec une agressivité retrouvée, qui animait la table à coups de relances et surrelances sur les ouvertures de PATTOUX, qui déteste ça. PATTOUX, bien servi lui aussi mais pas chanceux ce soir, avec quatre paires de neuf ou plus craquées avant la pause. Sans faire de bruit, CECILE faisait exploser la table 2 après en avoir éjecté THOMAS 86230 VELLECHES. C’est de cette manière que DIDOUW se retrouva à la même table que sa morue préférée. On lui a simplement dit c’est pas de ta faute mets-toi là, tu verras ça va être sympa. ACCRAS, un temps réjoui, voyait là une opportunité de se refaire, mais déchanta bien vite quand sa belle le retourna, le plaqua contre le mur, et… Pauvre Gisèle. Véxé, il exprima sa colère d’un « Avec le talent que j’ai, je me demande ce que je fous avec toi » devenu culte, lui aussi aussi.

Malheureusement pour elle DIDOUW ne sut pas faire fructifier son pactole et rejoignit son cher et tendre peu après après une mauvaise rencontre avec MOABEN, qui y alla lui aussi de son commentaire, je cite : « j’aime pas dire du mal, mais c’est vrai qu’elle est gentille ». Pour la peine, il sera puni quelques minutes plus tard lui aussi, à croire que certains jetons portent la poisse, ou bien?

 Il faut dire que la partie commençait à bien se décanter, songez plutôt, huit joueurs sortis en 45′ et une TF qui commença à l’heure, 23h, on était bien. Tout cela grâce à LIO il faut bien le dire. Pas seulement parce qu’à force de tripatouiller la structure on va finir par tomber juste, mais aussi suite un strike qui emporta un BONO mourrant et un NICO bien portant. BONO à tapis, deux as sur le flop qui donnent le brelan d’as pour NICO, et LIO qui a un tirage quinte ventral. Tout petit bet de NICO qui en oublie le pot principal, LIO paie les 3500 bien sûr, et bim le J à la turn qui lui donne la quinte. LIO ouvre, NICO relance à tapis, trop tard pour lui, c’est le drame. Heureusement qu’il ne s’en est pas aperçu, sinon il aurait eu peur.

 CECILE, MME SMITH, MR SMITH, ASTYPIQUE, BREIZHELLA, JACKASS, LIO, POLLUX la composait. ASTYPIQUE et LIO co-cheap leader, CECILE et MME SMITH co-short stack, mais rien de définitif à ce stade, dans un sens comme dans l’autre. Cela dit les shorts stack se firent sortir rapidement, et les six hommes restants purent enfin jouer sérieusement. Rhooo, je plaisante bien sûr, de toute façon vous aurez bien noté la présence d’ASTYPIQUE à la table, qui est un oxymore de sérieusement (NDLR pour COCO, oxymore est une figure de style qui consiste à allier deux mots de sens contradictoire). On resta à six 45 minutes, puis ASTYPIQUE se saborda suite à une tentative d’arrachage, mais pour une fois MR SCHMIT demanda à vérifier les papiers, et glana son premier out de la soirée. Alors oui, « sur un malentendu ça peut passer », mais le plus souvent tu te prends un mur. Dans la foulée JACKASS, qu’on n’avait pas trop entendu (râler) jusque là et qui avait toujours autant de mal à poser ses antes et blinds, s’offrait lui aussi son premier out en éliminant POLLUX.

MME SMITH prit alors les choses en mains, les cartes je veux dire, pour dealer sur la fin de partie. Ce n’est pas ce qu’elle fit de mieux, du moins de l’avis de LIO, qui perdit trois coin flips en 5′, avant que MR SMITH ne lui porte le coup de grâce. Il enchaîna sur BREIZHELLA (qui après une cuisine de vendue signa un nouveau podium), et avec 300K sur les 315K totaux, cette fois « il était sûr de conclure, il le sentait », et nous aussi il faut bien le dire. Mais à vouloir plier l’affaire trop vite et à force de mauvaises rencontres (55 vs 1010 notamment) il fit passer JACKY de grenouille à boeuf, et vit la victoire lui filer entre les doigts.

Ainsi JACKY finit la soirée en trombe et décroche sa deuxième victoire de la saison, bravo à lui. Attaqué par les renards, il n’a pas que les dents du fond qui poussent, les incisives aussi commencent à rayer le parquet à mesure que son ambition renaît.

Saurez-vous retrouver les neuf répliques cultes de MICHEL BLANC, à qui je dédie cet article?  Au plaisir de vous lire, belle fin de semaine à vous et à lundi.

Pokeristiquement vôtre