Poker du 10 mars 2025

Quel rapport entre notre manche de ce lundi et le 10 mars 1945, jour où les américains lâchèrent un déluge de bombes sur Tokyo, rasant la capitale nippone? A priori aucun, comme dirait Serge à propos de son patronyme et des frères KARAMAZOV. Mais en y regardant de plus près, outre la date et le 80è « anniversaire » de ce bombardement historique, à voir comment POLLUX a bombardé sans relâche la table 3 jusqu’à la pause, y’en aurait peut-être bien un.
MOABEN détroussé, JACKY braqué, LIO dépouillé, KANTESCINO plumé, BONO siphonné malgré son retard tic-tac tactique, et ACCRAS DE MORUE pêché, c’est bien simple on y passa tous tant notre POLLUX était injouable, souvent bien aidé par le board, et quelques fois sauvé, quand par ex une doublette du J lui donna une double paire supérieure à celles que LIO avait déjà. MOABEN réussit cependant à toucher deux fois les AA, et à ramasser deux fois les blinds tellement il est respecté! JACKY était bien parti pour finir en canard laqué, et ne dut son salut qu’un un transfert en table 1, grâce à la place que venait de libérer ASTYPIQUE. Le valeureux capitaine de notre équipe engagée au CFPA avait visiblement donné jusqu’à la dernière goutte de son énergie la veille en manageant ses troupes et en allant lui-même décrocher la victoire, résultat il n’avait plus de jus (et on ne peut pas craquer tous les jours les KK avec K7 off). Bravo à lui et à toute l’équipe pour ces résultats du we, vous avez fait honneur au club et vécu de chouettes moments ensemble.
PATTOUX ne fit pas de vieux os non plus, émoussé lui aussi par son we endiablé et par la réunion de bureau improvisé en vue de notre Open qui arrive très bientôt. Il tomba sur un os, ou plutôt trois : deux grosses paires (plus grosses que les siennes) et un en forme de poutre chez BAMAKO, c’en était trop.
Après la pause, POLLUX se consola du canard laqué qui lui avait glissé de l’assiette avec des ACCRAS fraîchement préparées, tandis que BRIDGET craquait pour BREIZHSTORM (on reste dans le domaine de la cuisine).
A notre grand soulagement, la table 3 cassa, POLLUX retrouva son canard fuyant en table 1 avec LIO, SOMATLAND, THOMAS, PALISTRO, MME SMITH, BAMAKO. MOABEN (qui venait de sortir KANTESCINO) venant lui compléter la table 2, en compagnie de BONO, COCO, BRIDGET, DD, CEEME, NICO et MR SMITH.
Tournant le dos à l’écran, THOMAS ne prit pas conscience que son heure de verre était venue quand il engagea ses quelques blinds restantes, payées et même relancées à tapis par LIO et ses KK (ce qui sauva SOMATLAND). Lequel tenta ensuite de contrer une relance initiale de JACKY avec 33 en mains, bien sûr payé par JACKY avec QQ, qui était en train de se remplumer grassement. On reste chez les coins-coins, DD en perdit un fatal face à NICO et quitta la partie prématurément. MR SMITH, visiblement fatigué et pressé d’aller dormir, s’entêta dans un coup avec POLLUX et KQ vs AJ malgré un As au flop, et fut conforté par un K à la turn qui n’arrangea pas ses affaires. En table 2, COCO s’était aussi bien gavé depuis le début, et nos présidents commençaient déjà à rêver d’un HU version strip poker.
PALISTRO, MME SMITH et SOMATLAND rendirent les armes peu avant les honneurs de la TF aux portes de laquelle échoua également COCOBAT. A force de l’asticoter, CEEME retrouva COCO pour une ultime confrontation et gagna son précieux out. Ce fut LE coup qui changea la dynamique de la partie, et pas seulement parce qu’il déboucha sur la TF. Visiblement atteint, marqué émotionnellement, POLLUX n’avait plus le coeur à continuer la partie sans son COCO chéri, aussi il abandonna ses jetons à JACKY (qui ne savait déjà plus comment ranger les siens) pour aller finir la soirée au TRIPORTEUR avec son Gégé, ou se tripoter directement chez lui en cas de fermeture. Félicitons les autres lauréats de la TF : BAMAKO, BONO (bien accroché à son rocher, insubmersible), BRIDGET, CEEME, JACKY, MOABEN, et NICO.
JACKY et MOABEN se partagèrent le boulot et les restes des joueurs encore en lice (y’a pas à dire, ça va quand même beaucoup mieux pour notre champion quand LIO ne deale pas, je dis ça je dis rien!!), POLLUX, CEEME, NICO pour l’un, BRIDGET et BAMAKO pour l’autre. BRIDGET sortie, JACKY lui promit de l’honorer, enfin de la venger je veux dire. Dans ce contexte, CEEME et NICO furent les victimes co-latérales d’un JACKY en mission(naire).
Il y avait pourtant un « léger » déficit de poids chez JACKY dans le top trois qu’il formait avec BAMAKO et MOABEN, heureusement compensé par le talent et la taille de son s…Stack (bien sûr, what else?).
Au vu de leur histoire commune, ce ne fut pas un problème pour BAMAKO pour partager aussi ses jetons avec son collègue et ami MOABEN, qui en avait bien besoin pour affronter son possible voire probable successeur. Cela ne suffit malheureusement pas, et au bout du bout d’un âpre HU d’une vingtaine de minutes, le fromage tomba dans le bec de maître JACKY, décidément inarrêtable ces temps-ci. Dans cette manche ou notre championnat, il y a JACKY et les autres, c’est simple. L’écart est fait et semble se creuser semaine après semaine. Définitivement?
Pas sûr, beaucoup de manches et de points restent à distribuer, mais ça ne va pas être simple d’aller le chercher le JACKY. Bravo à lui, et à MOABEN, qui mine de rien pointe son nez dans le top 5, à la quatrième place, après un début de saison totalement raté. Prometteur tout ça.